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J’aime Rose. J’entends d’ici les sarcasmes et autres moqueries des lecteurs de cette revue. « De quel droit, ce misérable cloporte se targue d’aimer une déesse pareille… ». Eh bien tant pis, je récidive : j’aime Rose. Car dans nos moments d’union, quand elle est dans mes bras et moi dans les siens, quand je la sens frémir (et que moi, je tressaille), elle est mon amante, ma femme, ma complice, ma reine. Et c’est comme ça ! Et durant ces instants d’harmonie totale, de fusion, même, je suis son amour. Et elle est mon amour. Pas l’amour de ma vie (je signerai tout de suite mais ne rêvons pas), mais l’amour de ces instants d’éternité comme je disais précédemment. Rose est inaccessible ? Peut-être dans la vraie vie quoique, une fois, je l’ai presque saisie dans la réalité de sa merveilleuse nature. Elle était dans sa tenue d’étudiante, touchante, d’une désarmante spontanéité. Avec son sourire radieux, ayant revêtu un jean et un tee-shirt, elle m’a demandé un service. Mais qu’elle était belle, comme j’aurais aimé avoir le moyen d’immortaliser ces moments. Comme lors de notre dernière rencontre où elle m’a reçu en jupe et chemiser des années 60, glamour et vintage au possible avec des airs d’Audrey Hepburn… Que tu es belle, Rose. Que tu es craquante.  Je place la plupart des courtisanes que j’ai croisées sur un piédestal. J’affirme, au risque d’en surprendre, voire choquer certains (mais ceux-là, ces hypocrites, ne méritent même pas de commentaires) qu’elles font le plus beau métier du monde. Elles m’ont sauvé la vie, elles m’ont sauvé l’amour, donc, CQFD, la vie. Certes, je leur ai un peu donné mais c’est tellement dérisoire au regard de ce qu’elles m’ont offert, leur jeunesse, leur tendresse, un reflet tellement revigorant de moi-même. Avec toi, Rose, c’est encore au-delà puisque, tu le sais, tu es ma préférée (et je sais que l’un de tes charmes est cette pointe de jalousie à l’endroit de ces jeunes filles qui ont l’outrecuidance de nous faire vaciller). Je pense qu’il faudrait que dans ton appartement, on installe une glace sans tain et que l’on organise des stages (remboursés par la sécu, of course…) pour les femmes de la vraie vie (plutôt de la fausse vie car c’est avec toi qu’on a l’impression de vivre). Elles te regarderaient faire, elles seraient sûrement fascinées par ton génie de l’amour. Elles verraient comment rendre fou un homme, comment l’hypnotiser, le combler. Certes, certaines partiraient en dépression tellement la tâche leur semblera insurmontable… Mais bon ! Rose, tu es la passagère de mes dérives et délires enchantés. Ou plutôt est-ce moi le passager, le prisonnier de ton monde fascinant et féérique. Tu m’emportes, me transportes et me fais vivre, tout simplement. Donc, Rose, sans aucun état d’âme, je le répète : je t’aime.  

Escorte commentaire pour cette évaluation:

mon amour c'est tres facille te repondre, j'ai passe de moment encroyable, j'adore lire tes mots avec plain de imagination et je le sais!!! je suis ta muse!!! gros bisous